Certificat de non contre indication

Création : mardi 1 juillet 2008 Publication : mardi 1 juillet 2008 Écrit par Administrator
Le certificat de non contre indication à la pratique du Char à Voile

Le char à voile est un sport qui se pratique en milieu naturel mais qui peut s’avérer hostile : le pilote est habillé d’une  combinaison étanche, il évolue sur le sable avec du vent, de l’eau de mer, parfois de l’eau de pluie ou les deux, dans une position parfois inconfortable avec un casque sur un engin tubulaire ou à l’intérieur d’une coque.

En dehors des risques de chute liés à la pratique elle même, quelques éléments mécaniques présentent un certain danger : la bôme, le palonnier, l’écoute, les lignes des ailes ou encore le frottement des barres en classe 8 nécessite certaines précautions : le port d’un casque (obligatoire) , de chaussures (obligatoires), de gants (conseillés), et des lunettes de protections contre les projections. Le pilote doit aussi se protéger du froid, à l’aide d’une combinaison qui l’isole, certes, mais fais aussi office de sauna entraînant déshydratation et augmentation de la fréquence cardiaque.

Les recommandations médicales de la Fédération Française de Char à Voile

Les Contre Indications absolues

Acuité visuelle de loin : ne peut être inférieure à 7/10 pour l’œil le meilleur et 1/10 pour l’autre : le certificat devra préciser la nécessité du port de  verres correcteurs.
La perte de la vision d’un œil
Les lentilles cornéennes sont autorisées mais une paire de lunettes est obligatoire.
Le champ visuel binoculaire horizontal ne doit pas être inférieur à 120 ° (s’il est inférieur : consultation ophtalmologique). Tout pilote monopthalme ne peut faire de compétition.
Angor, traitement anti coagulant, pace maker, défibrillateur
Epilepsie : contre indication formelle pour la compétition si crise depuis moins de deux ans. Un EEG récent est recommandé de toute façon.
La grossesse est une contre indication à la pratique du char à voile.

Les Contre Indications relatives

La vaccination anti tétanique à jour (datant de moins de dix ans) doit être exigée.
Une acuité visuelle corrigée inférieure à 13/10 des deux yeux
Une vision anormale des couleurs
La présence d’un nystagmus
Le diabète insulino dépendant si HbA1C >  à 7,5 % .Le diabète  est soumis à une  demande d’AUT (insuline)
Tout déficit moteur
Une intervention chirurgicale récente
Une pathologie de croissance
Un antécédent familial de mort subite : l’ECG de repos est obligatoire
L’épilepsie si pas de crise depuis deux ans et EEG normal
La prise de drogues à effets secondaires sur la vigilance
Une prothèse, une arthrodèse, un déficit moteur ne sont pas des contre indications mais l’indication est laissée à l’appréciation du médecin.

Traitement médicamenteux

Toute prise régulière de médicaments nécessaires à la santé du pilote mais qui entre dans le domaine des substances dopantes est soumise à une demande d’Autorisation d’Usage à des fins Thérapeutique (AUT) à adresser au médecin fédéral et à l’AFLD. Le simple certificat médical ne suffit pas.
La prise de drogues incompatibles avec le pilotage de type anxiolytique  est soumise au jugement du médecin examinateur (importance de l’éventuelle somnolence secondaire).

La vue

La vue est un élément primordial : nous estimons que toute myopie non corrigée inférieure à 7/10 des deux yeux avec un oeil au moins égal à 1/10 nécessite une consultation ophtalmologique.
Nous avons également convenu que toute altération du champ visuel binoculaire horizontal < 120° nécessitait une consultation ophtalmo tout en sachant que le casque est susceptible de diminuer artificiellement le champ visuel.
Le port de lentilles cornéennes est autorisée mais avec l’obligation d’avoir une paire de lunettes de réserve.
La vision des couleurs doit  être vérifiée.
Un nystagmus doit être recherché et au moindre doute, une  consultation ophtalmologie conseillée.
Le questionnaire doit rechercher des vertiges éventuels et l’examen s’accompagner d’un test d’équilibre au choix de l’examinateur.

Le diabète

Le diabète de type 2 n’est pas une contre indication. Le médecin traitant devra recommander au pilote d’avoir son traitement avec lui(ordonnance).
Le diabète de type 1, bien équilibré, n’est pas non plus une contre indication dans la mesure où l’Hba1c est inférieure à 7,5%.
Seule la pompe à insuline peut être une contre indication relative.
Le médecin fédéral doit être informé de tout compétiteur diabétique. Affichages : 380210